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Une rentrée d'argent qui se fait attendre, une lourde dépense imprévue…
Il peut arriver que l'argent manque à la fin du mois. Qu'il s'agisse de difficultés financières passagères ou de l'impossibilité plus générale de faire face aux dépenses.
Un endettement trop important peut entraîner un retard de paiement du loyer.
Trouver une solution devient primordiale, car ne pas régler son loyer, c'est risquer l'expulsion...
Le locataire en difficulté a donc tout intérêt à rechercher une solution ou à solliciter toutes les aides possibles.
Mais ce retard n'est peut-être qu'une partie des raisons de l’endettement, des dettes complémentaires sont peut-être à l'origine de cet impayé de louer.
Toutefois, pour éviter de fastidieuses procédures suite au retard de loyer, une démarche amiable entre le locataire et bailleur peut permettre de trouver des solutions : mise en place, d’un plan d'apurement, prévoyant un étalement du remboursement de la dette de loyer sur quelques mois, diminuer le montant du loyer temporairement…
Parallèlement, le locataire a tout intérêt à s'adresser à la Caisse d'Allocations familiales (Caf) dont il dépend. Celle-ci attribue, sous conditions de ressources, certaines prestations qui allègent le coût du loyer.
En fonction de la situation personnelle et familiale du demandeur (nombre d'enfants ou de personnes à charge, lieu de résidence, montant du loyer), et après examen du dossier, trois types d'aides peuvent ainsi être alloués : l'aide personnalisée au logement (APL), l'allocation de logement familiale (ALF) ou l'allocation de logement sociale (ALS).
Enfin, si la location a été financée par les organismes du 1 % logement, la garantie du loca-pass peut être actionnée. Elle permet d'obtenir une caution solidaire couvrant jusqu'à dix-huit mensualités de loyer et de charges sur une durée de trois ans. Les sommes ainsi versées au bailleur constituent pour le locataire une avance remboursable en trois ans.
Malgré ces différentes démarches, la situation de certains locataires peut tout de même s'enliser. Si aucun arrangement amiable n'est envisageable avec le bailleur ou si les difficultés financières perdurent malgré le soutien de la Caf, il vaut mieux alors se rapprocher de l'assistante sociale de sa mairie ou du conseil général.
En dernier recours, il reste la solution de déposer un plan de surendettement.Suivant votre capacité d’endettement, un regroupement de crédits sans garantie peut être mise en place. Le principe est de regrouper tous les crédits en un prêt unique pour normaliser l’endettement par un allongement de la durée de remboursement.
Une trésorerie peut être insérée dans le plan de financement, permettant le solde du retard de loyer.
Question complexe et dont la réponse demande d'être nuancée.
Un retard de loyer n'est pas un motif de refus à lui seul. La banque étudiera le dossier dans sa globalité. Un mois de retard, ce n'est pas 4 mois. Le risque pour la banque n'est pas le même. Si la demande de regroupement de crédits présente de nombreux points négatifs en plus du retard de loyer : saisie, rejets de prélèvement, déblocage récurent de crédit renouvelable, etc... La probabilité de refus sera forte. Un dossier de regroupement de crédits avec un retard de loyer est très sensible, nous contacter.