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Selon l'article L 313–30 du code de la consommation, en matière de prêt immobilier, le prêteur ne peut pas refuser l'assurance prêt choisie par l'emprunteur si le contrat en question présente un niveau de garantie équivalent à celui proposé par le prêteur.
De même lorsque l'emprunteur exerce son droit de résiliation dans les douze mois à compter de la signature de l'offre de prêt ou décide d'user de sa faculté de résiliation annuelle, le prêteur ne peut pas refuser la substitution d’un contrat d'assurance proposée s'il présente des garanties similaires à celles précédentes.
Suite à ces dispositions défavorables pour les banques, le Conseil constitutionnel avait été saisi le 12 octobre 2017 d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) portant sur les dispositions de cet article contesté, notamment, par la Fédération bancaire française.
Celle-ci reprochait au législateur d'avoir remis en cause le contexte juridique et économique acquis par les assureurs et avait souligné qu'il y avait une atteinte aux conventions antérieurement conclues et en cours, notamment, en ce qui concerne la résiliation annuelle applicable pour les contrats existants antérieurement conclus.
Le Conseil constitutionnel a rappelé par décision du 12 janvier 2018 que le législateur peut modifier à tout moment les textes pour les adapter. D'autre part, aucune disposition n'a pu fait naître un droit pérenne au profit des établissements bancaires et des sociétés d'assurance quant aux conditions de résiliation des contrats d'assurance groupe.
Les nouvelles dispositions ne portent pas atteinte à un droit acquis au profit des établissements bancaires et des sociétés d'assurance.
Elles « n'ont pas pour effet d'entraîner directement la résiliation de contrat en cours, mais seulement d'ouvrir aux emprunteurs une faculté annuelle de résiliation ».
Cette faculté de résiliation annuelle est une disposition d'intérêt général.
Elle est plus adaptée pour ces contrats d'assurance adossée à des prêts immobiliers qui sont de nature conclus pour une de longue durée.
Pour rappel sur la réforme de l'assurance de prêt et la QPC
La réforme de l'assurance de prêt, inscrite comme une Question Prioritaire de Constitution, vise à renforcer les droits des emprunteurs en France.
Cette initiative permet aux emprunteurs de changer plus facilement d'assurance, favorisant ainsi une concurrence accrue entre assureurs et une réduction des coûts des crédits immobiliers.
En priorisant cette question au niveau constitutionnel, le gouvernement cherche à garantir une transparence accrue et à protéger les consommateurs contre des pratiques abusives.
Cette réforme est essentielle pour instaurer un marché de l'assurance de prêt plus équitable et accessible, bénéficiant à l'ensemble des emprunteurs.
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