Table des matières
Les frais bancaires appliqués lors des successions ont longtemps été une source de préoccupation pour de nombreuses familles en France.
Ces frais, souvent jugés opaques et disproportionnés, varient considérablement d'un établissement à l'autre, créant une incertitude pour les héritiers déjà confrontés à la perte d'un proche.
Face à cette situation, le législateur a entrepris des réformes visant à encadrer et à réduire ces frais, garantissant ainsi une plus grande transparence et équité pour les ayants droit.
Financer les droits de succession avec un prêt hypothécaire
Lorsqu'un titulaire de compte décède, les banques effectuent diverses opérations, telles que la vérification de l'acte de décès, le gel des avoirs, la déclaration aux autorités fiscales, la désolidarisation des comptes joints et le transfert des fonds aux héritiers.
Ces services engendrent des coûts que les établissements répercutent sur les successions.
Cependant, l'absence de réglementation spécifique a conduit à des pratiques tarifaires hétérogènes et parfois excessives.
Une étude menée par l'UFC-Que Choisir en février 2024 a révélé que les frais bancaires liés aux successions avaient augmenté de 50 % en 12 ans, atteignant en moyenne 291 euros.
Ces montants sont nettement supérieurs à ceux observés chez nos voisins européens et varient de 80 à 527,50 euros pour une succession de 20 000 euros, selon l'établissement bancaire.
En 2023, les banques françaises auraient perçu près de 200 millions d'euros au titre de ces frais, représentant environ 1 % du total des frais bancaires.
Face à ces constats, les pouvoirs publics ont cherché à instaurer un cadre réglementaire pour limiter les abus.
En janvier 2022, une première proposition de loi (n° 309) visait à aligner les frais bancaires sur les coûts réellement supportés par les établissements. Plus récemment, en janvier 2023, des amendements au Sénat ont proposé la gratuité des frais pour les comptes inférieurs à 5 000 euros bénéficiant de la procédure de clôture simplifiée, ainsi qu'un plafonnement à 1 % du montant total des avoirs pour les autres cas.
Ces initiatives ont abouti à la proposition de loi n° 374, déposée par la députée Christine Pirès Beaune, adoptée en première lecture par les deux chambres. Cette loi prévoit des mesures concrètes pour encadrer les frais bancaires sur succession, garantissant ainsi une meilleure protection des héritiers.
La législation adoptée introduit plusieurs dispositions majeures :
L'adoption de cette loi représente une avancée significative pour les ayants droit, leur offrant une protection renforcée contre des frais bancaires parfois jugés abusifs.
En encadrant strictement les pratiques tarifaires des banques, le législateur répond aux préoccupations des consommateurs et aligne la France sur les standards européens en matière de frais successoraux.
Toutefois, la mise en œuvre effective de ces mesures nécessitera une vigilance continue.
Les autorités compétentes, telles que l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), seront chargées de veiller au respect de la réglementation par les établissements financiers. De plus, une évaluation périodique de l'impact de la loi permettra d'ajuster les dispositions en fonction des évolutions du secteur bancaire et des besoins des consommateurs.
l'encadrement des frais bancaires sur succession marque une étape importante vers une plus grande justice financière pour les familles en deuil.
Il appartient désormais aux banques de se conformer à ces nouvelles règles et aux autorités de garantir leur application rigoureuse, assurant ainsi la protection des droits des héritiers et la transparence des pratiques bancaires en France.
Lorsqu'un héritage comprend principalement des biens immobiliers, le règlement des droits de succession peut poser un défi majeur, surtout en l'absence de liquidités suffisantes.
En France, ces droits doivent être acquittés dans un délai de six mois suivant le décès, sous peine de pénalités. Pour éviter une vente précipitée des biens hérités, le prêt hypothécaire de trésorerie se présente comme une solution efficace.
Le prêt hypothécaire de trésorerie permet aux héritiers d'emprunter une somme d'argent en mettant en garantie un bien immobilier, qu'il soit hérité ou déjà détenu.
Cette option offre la possibilité de financer les droits de succession sans devoir vendre le patrimoine familial. Selon les établissements financiers, il est possible d'emprunter jusqu'à 50% de la valeur du bien mis en garantie.
Chez Cibfinance, nous comprenons les défis financiers auxquels sont confrontés les héritiers.
Nous proposons des solutions sur mesure, notamment des prêts hypothécaires de trésorerie, pour aider nos clients à financer les droits de succession sans sacrifier leur patrimoine.
Notre expertise en crédit BtoB nous permet de collaborer étroitement avec des professionnels tels que des courtiers en crédit immobilier, des conseillers en gestion de patrimoine et des assureurs.
En développant des partenariats solides, nous assurons à nos clients un accès à des solutions de financement adaptées à leurs besoins spécifiques.
Cibfinance • Plateforme de crédit BtoB
En conclusion, financer les droits de succession grâce à un prêt hypothécaire de trésorerie est une alternative viable pour les héritiers souhaitant conserver leur patrimoine immobilier.
Avec l'accompagnement de Cibfinance et de ses partenaires professionnels, cette démarche devient accessible et adaptée aux besoins de chacun.
Pour nous contacter :
Cibfinance 4 rue Camille de Rochetaillée 42000 SAINT ETIENNE Mentions légales Cibfinance est un IOBSP mandataire de banque non exclusif en regroupement de crédits, prêt viager hypothécaire, crédit consommation et en crédit immobilier CFCAL – IAS Courtier et Mias inscrit à l’ORIAS N° 13001585 • www.orias.fr
Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. Aucun versement de quelque nature que ce soit ne peut être exigé d’un particulier avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts d’argents – Article L311.2 alinéa 1.
Cibfinance grossiste en crédit : APE 6619 B – RCS St Etienne, 442 287 512 – Rc pro N° 2009PCB002 à hauteur de 1.200.000 Euros par période d’assurance et 700.000 € par sinistre. Procédure de recours à adresser à : CIBFINANCE Service Réclamation 42016 SAINT ETIENNE. Médiateur AME CONSO 197 Boulevard Saint germain - 75007 PARIS. www.mediationconso-ame.com. Le consommateur a la possibilité de le saisir gratuitement.